Hist. N et E. de J. le N. chap. N°14 – Résultante d’un peuple ingrat
Hist. Nom : Jésus le Nazôréen – Ses Enseignements
Ces derniers chapitres, je le conçois, sont loin du titre général ci-dessus, mais je pense que pour avoir la croyance, la foi en quelque chose, il faut une bonne fondation, donc il est important de connaître l’historique de l’humain avec le Dieu seul et unique, mais aussi avec les autres dieux pour que nous ne commettions pas la même erreur que nos ancêtres.
L’important pour nous humains c’est de mettre en pratique les Lois et Enseignements de notre seul Dieu SHADDAÏ et de son fils Jésus le Nazaréen, je sais que ce n’est pas facile, mais penser à Lui et le remercier indirectement de tous ses bienfaits c’est déjà une prière.
Dernières phrase du chapitre précédent
En faisant une religion « Trinitaire » la chrétienté dans son ensemble en fait une religion idolâtre, même pour le protestantisme qui a pour « Sceau », dans leur « Temple », juste une croix de bois, prétextant que Jésus-Christ n’avait plus lieu d’être sur la croix puisque son corps le jour de l’Ascension était partie rejoindre son Père, mais devant ces morceaux de bois enformant une croix, les fidèles prient la matière espérant que celle-ci… !
Devant El-Shaddaï il n’y a pas de « grands idolâtres » ou « petits idolâtres », mais des « idolâtres » simplement. De plus cette religion accepte ce fameux « Esprit-Saint ou Saint-Esprit » qui n’a aucune existence réelle, sauf dans l’esprit inventif des humains, qui se servent de ce mythe pour rendre leurs semblables en servitude à leur intention.
Chapitre N° 14
Résultante d’un Peuple ingrat
Je reviendrai certainement sur cet embryon de la chrétienté Occidentale, nommée plus communément catholique, dont le Siège sera Rome, mais seulement après le Xème siècle, quand la scission entre l’Orient et l’Occident deviendra inévitable ayant comme divergence le « filioque », c’est-à-dire la consubstantialité entre la nature du « Père » et celle du « Fils », l’Orient prenant pour siège Constantinople, devenant la chrétienté « Orthodoxe ». Entre ces deux mouvements chrétiens venant de la même origine se sera une guerre continuelle, par les armes au « Nom de Jésus-Christ » comme par les dogmes religieux. Quand à « l’embryon » qui n’est ni plus, ni moins qu’une révolution interne au christianisme catholique de l’époque, il portera le nom de « Protestant » et non le nom de son chef religieux catholique Martin Luther écœuré du comportement des Dignitaires Religieux se vautrant dans la luxure ainsi que les richesses, opprimant les classes agraires et autres par des impôts élevés.
Pour une richesse instructive sur la religion je cite :
« C’est en Allemagne, en 1529, qu’on parle pour la première fois de « Protestants ». Ce quolibet, qui à son origine voulait dire « proclamer, attester, faire profession de foi » est dans un premier temps, utilisé par les adversaires de la « Réforme » pour désigner les adeptes de cette dernière.
A cette époque vers 1517, un moine allemand, théologien, Martin Luther commence à repenser l’Église et à lui proposer des changements profonds en publiant quatre-vingt-quinze « Thèses » dénonçant les travers de l’Église catholique romaine comme la vente des « Indulgences », et affirme que la Bible doit être la seule autorité sur laquelle repose la foi et doit pouvoir être lu par tout le monde. Il est soutenu dans sa « Réforme » par des théologiens tels que Jean Calvin, Ulrich Zwingli, Pierre Valdo, et des princes électeurs allemands et autres comme John Wyclif, Jan Hus, Lefèvre d’Étaples ainsi que l’empereur Charles Quint pourtant fervent catholique nommé aussi Charles de Habsbourg. Après avoir toléré pendant trois ans le mouvement de la Réforme, pour des raisons pécuniaires il convoque une assemblée politique où il ordonne le ralliement inconditionnel à l’Église catholique romaine.
Les Princes s’y refusent, ils « protestent devant Dieu // ainsi que devant tous les hommes »de leur refus d’admettre un décret qu’ils jugent contraire « à Dieu, à sa sainte Parole, à leur conscience et au salut de leur âme », d’où ce titre de « Princes Protestants ». Plus d’un siècle après tous ces événements les adeptes de la Réforme tentent de provoquer des changements au sein de l’Église catholique romaine sans y parvenir. La rupture est inévitable, c’est le début officiel du Protestantisme.
Aujourd’hui au sein de la seule fédération protestante de France, on dénombre vingt-six unions d’Églises telles que les Luthériens, Baptistes, Calvinistes et la plus importantes Évangéliques, tandis que sur le plan international, ce sont environs trois cent vingt Églises issues du protestantisme qui participent au « Conseil Œcuménique des Églises », aux côtés d’une trentaine d’Églises orthodoxes et des Églises vieilles-catholiques. »
Après ce petit cours d’histoire théologique je reviens à la naissance pure du mouvement des Nazôréens et au choix des Apôtres.
Jésus le Nazaréen est de naissance hébraïque-araméenne, donc en français c’est un « Juif ». Avant toute chose Jésus choisit soixante-douze Disciples qui sont hébreux dont une minorité est hellénisée c’est-à-dire de culture grecque. C’est parmi ces soixante-douze Disciples que Jésus choisira ses Apôtres, tous de culture religieuse hébraïque.
Pourquoi Jésus le Nazaréen choisit-il soixante-douze Disciples en premier et que parmi ce nombre il choisit de nouveau douze Disciples tellement différent mais ayant, quand même pour certains des liens familiaux très proches, qu’il nommera « Apôtres » ?…
Voyons ces « Disciples » qui porteront le nom « d’Apôtre » et qui recevront le pouvoir de guérir les maladies, mais le plus important est celui de l’exorcisme, avoir la force et le pouvoir de dominer sur les « Serviteurs de Sammaël représentants du mal », en les chassant, les expulsant du corps, de l’esprit, de leurs semblables.
Matthieu X : 3 et +, Marc III : 13-19, puis Luc VI : 12-16, voici donc ces douze « Apôtres » que l’on nommera vulgairement « les Douze »
« Deux frères qui sont pécheurs sur la mer de Génézareth Syméon nommé Simon-Pierre surnommé « Képhas », (Jean I : 42), le « Rocher » en français et qui gardera le prénom de Pierre et son frère André, puis Jésus prend deux autres frères Jacques et Jean dit l’Évangéliste, mais nommé par leur Maître, « Boanergès », qui signifient « fils du Tonnerre », fils Zébédée, tous deux pécheurs sur la Mer de Galilée, qui est la même que cité ci-dessus, puisPhilippe, Barthélemy nommé aussi Nathanaël, Didyme Jude Thomas, sa ressemblance avec Jésus le Nazaréen était telle qu’il fut surnommé « Didyme », qui signifie « Jumeau » et son véritable prénom était Judas, mais à cause d’Iscariote il fut nommé « Jude », ensuite il y a les frères d’Alphée appelé souvent « Frères de Jésus-Christ » ce qui ait une absurdité notoire. Matthieu dénommé Lévi, « le publicain, collecteur d’impôts ou douanier », fils d’Alphée, ses frères Jacques dit le Mineur, le Petit et Jude fils d’Alphée interpellé « Thaddée » dans certains « Évangiles » et dit fils de Jacques le Mineur dans d’autres « Évangiles » pour ajouter un peu plus de confusion. Personnellement je pense qu’il est le petit frère de Jacques fils d’Alphée. Nous avons pour terminer Syméon susnommé le Cananite ou le Zélote, désigné aussi comme Simon le Zélote fils de Clopas et de Marie Jacobée, et le dernier Apôtres Judas d’Iscariote qui trahit Jésus le Nazaréen, pour trente sicles d’argent. »
Simon apostrophé de Zélote, fils de Clopas fut choisit à la succession de Jacques le Majeur, ou Jacques Zébédée frère de Jean après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 de l’EC.
Ce que je vous écris en ce moment est très important pour la connaissance historique, bien sûr, et pour notre propre foi.
Toute cette partie territoriale du delta du Tigre et de l’Euphrate en remontant vers leur source, puis rejoignant la Grande Mer, qui est la Mer Méditerranée, suivant les côtes vers le pays de Canaan, allant jusqu’au grand delta du Nil remontant ce fleuve vers la Nubie, ou continuant le long des côtes « jusqu’à l’immensité d’eau qui avale le soleil » sont des routes de passage des troupeaux de nomades, mais aussi de convoitises guerrières car toute cette partie de terre est fertile.
En effet nous sommes dans les années 1700, 1500 avant l’EC., ou J-C., (EC = Ère Commune, J-C. = Jésus-Christ) et se sont les Hyksôs qui gouverne la Basse et Moyenne Égypte. Ces Hyksôs ont une puissance militaire incontestable pour l’époque, arc en composite, char de guerre, cote de maille, casque de fer pour protéger la tête, bouclier d’une efficacité reconnue, juste ce qu’il faut pour faire réfléchir plus d’un roi.
D’après les historiens ils forment la XV et XVIème dynastie égyptienne.
Ils se sont installés en Basse et Moyenne Égypte sans combats. Ils laissent les différents vassaux en place leur exigeant un tribut. Les souverains Hyksôs au contact de la civilisation égyptienne, beaucoup plus avancé que la leur, adoptent le protocole et les titres de la cour royale. Dans le gouvernement de l’Égypte, ils conservent l’organisation administrative existante. Pour ce faire, ils utilisent un personnel de fonctionnaires égyptiens. Ils installent des petits royaumes contrôlés par des Égyptiens collaborateurs en Moyenne-Égypte. Tous ces vassaux forment la XVIème Dynastie.
Ces gens, les « Hyksôs », n’avaient pas besoin de faire la guerre, tellement la supériorité militaire était importante.
C’est dans ce contexte historique que Joseph arrive en Égypte, et qu’il devient la seconde personnalité la plus importante après le Roi qui serait « Méry-ouser-Rê soit Yaqoub-Her »
Le nom sémitique « Jacob » puisse apparaître sous la forme de « Yaqoub-Her » des rois Hyksôs, demande une certaine prudence avant d’affirmé que c’est bien le Jacob biblique.
L’Égypte n’est pas encore la grande dynastie pharaonique de l’ère de Moïse.
Avec l’aide de son fils Joseph, Grand Intendant du pays d’Égypte, Jacob vient s’installer dans ce pays où il leur fut donné le pays de Goshen à la limite orientale du Delta du Nil.
Quand Jacob fut enterré en Palestine tous reviennent vivre en Égypte, ils sont avec les douze fils de Jacob soixante-dix. Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Zabulon, Dan, Nephthali, Gad, Asher, Joseph qui formeront deux tribus celle de Manassé et d’Éphraïm, Benjamin, seront les douze tribus qui formeront le Pays d’Israël. Tous auront un territoire en Israël sauf la tribu de Lévi qui sera responsable de la Prêtrise.
Comme je l’ai déjà écrit le « Peuple » d’Israël c’est formé en terre étrangère, c’est-à-dire en Égypte. De soixante-dix humains sous le règne des Hyksôs qui gouvernaient l’Égypte, la descendance de Jacob était de trois à quatre cent mille hommes en quatre cent ans environ puisqu’à l’ère de Moïse nous sommes sous le Pharaon Ramsès II, qui fit construire son palais non loin d’Avaris ancienne cité royal des Hyksôs, qu’il nomma « Pi-Ramsès ».
Les Lois religieuses qu’observaient la descendance d’Abraham, puis des fils de Jacob en terre étrangère étaient la circoncision, le respect du sabbat, et la croyance en un Dieu seul et unique qu’ils nommaient « EL-SHADDAÏ » qui signifiait « Dieu au-dessus des Montagnes ».
Ils devaient aussi respecter ce que l’on appelle les Lois Noachides c’est-à-dire les Lois et Préceptes qu’EL-SHADDAÏ donna à Noé lors de l’Alliance qu’il fit avec la race humaine en posant l’Arc-en-Ciel dans les nuées. Il répéta et ordonna ces mêmes Lois et Préceptes à Abraham et sa descendance, que l’humain nommera les « Sept Lois Noachides »
Les voici :
« Tu adoreras un seul et unique Dieu, celui qui créa le Ciel, la Terre, tous ce qui respire et tu ne blasphémeras pas.
Tu n’adoreras pas d’image taillée représentant ce qui vit au Ciel, sur la Terre, sous la terre, dans les eaux.
Tu n’auras pas des unions illicites
Tu ne voleras pas
Tu ne tueras pas comme un assassin
Tu ne mangeras pas un animal vivant, avec son sang, étouffé
Tu respecteras les tribunaux. »
Le peuple hébraïque venant plus important que les indigènes, ceux-ci les mirent en esclavages afin de faire diminuer les naissances. Le faite que le peuple hébreux était plus prospère en naissance venait de leurs lois hygiéniques qui rendaient la mortalité infantile moindre.
Le « Peuple » d’EL-SHADDAÏ était reconnu par la circoncision.
Ce Dieu libéra son « Peuple » du joug de l’esclavage et lui donna la Terre Promise. Les douze tribus formant le pays d’Israël étaient, si l’on peut dire, des états fédérés sous la tutelle d’un Roi. Pendant environ quatre siècles, jusqu’à la mort de Salomon, le pays respecta l’Alliance qui existait avec leur Dieu. En l’an 931 le pays d’Israël se scinda en deux, dix tribus qui continuèrent à être le Pays d’Israël, et les deux autres tribus, la grande Juda avec la petite Benjamin qui gardèrent Jérusalem comme capitale avec son Temple réserver à leur Dieu unique celui de Jacob et de Moïse. Les autres tribus adorèrent d’autre Dieux qu’ils posèrent tout le long de la frontière comme un défit et prirent comme capitale Samarie.
Les dix tribus seront déportées par les assyriens dans tout l’Empire en 722 av l’EC., se sera laDiaspora. Quand au pays de Juda les élites seront déportées à Babylone, la capitale Jérusalem et le Temple réduit en cendre par les Babyloniens en l’an 587 av J-C. Si l’on connait les prophéties sept semaines d’année après la destruction du Temple celui-ci sera reconstruit. Babylone se trouve sous domination Perse et Darius en 539 av l’EC., autorise les hébreux captifs à rentrer chez eux et on l’autorisation de reconstruire le Temple en 538 av J-C. Jusqu’en l’an 70 ap. J-C., où Jérusalem et le Temple seront complètement détruit, cette époque sera appelée, ère du Second Temple.
Après la construction de ce second Temple les premières décennies les humains formant le peuple d’EL-SHADDAÏ respectèrent le contrat qui existait entre eux et leur Dieu. Mais les mauvais démons revinrent vite au galop, en particulier l’idolâtrie, alors EL-SHADDAÏ abandonna son peuple comme celui-ci l’avais abandonné. Le Pays, la Palestine fut tour à tour sous le joug de la Perse, puis de la Grèce, puis de l’Égypte et enfin de Rome.
Je viens de vous conter rapidement l’histoire du « Peuple » d’El-Shaddaï jusqu’à l’arrivé du dernier conquérant, celui au pied d’argile, dans la vision de Daniel.
Nous sommes au IV, IIIème siècle antérieur à Jésus le Nazôréen. Très vite après la fondation de la ville portuaire d’Alexandrie en 331 av. l’EC., par Alexandre le Grand,la diaspora juive s’y développe fortement, en particulier autour du Palais Royal à un point tel que deux des cinq quartiers de la cité sont déjà pris par les descendants d’Abraham, ce qui n’est pas exacte, mais qui n’est pas faux non plus si l’on considèrent que tout le peuple hébreu vient de la descendance de Jacob.
Espérant que cette lecture fut instructive et intéressante pour votre raisonnement personnel, et qu’elle vous permet de vous approcher de ce Dieu unique que je nomme comme Abraham, EL-SHADDAÏ, portez-vous bien !
Salutations cordiales à tous !
Sig : JP.G. dit « Grand-Loup » mais plus souvent « GRANDELOUPO »